Le cohousing, c’est quoi ?
Le cohousing ce que vous devez savoir
Le co-housing, ou en français cohabitat, habitat partagé ou habitat participatif. Appelés aussi communautés de vie, habitats participatifs ou même bofaellesskaber.
On parle d'un cohousing lorsqu'au moins deux ménages habitent dans un bâtiment avec éventuellement un jardin en commun. Une formule de logement alternatif en plein essor. Un concept d’habitat situé entre la copropriété et le petit village, vient aussi bousculer la manière dont on planifie et construit des logements.
Vivre ensemble, mais conserver son intimité. C’est le point de départ du cohousing.
Le cohousing (ou habitat groupé) consiste à réunir plusieurs ménages dans un même logement, avec parfois des jardins partagés. Il y a toujours au minimum un espace de vie commun et minimum un espace privatif (la chambre et parfois une salle de bain). Chaque occupant dispose de sa propre maison avec un petit espace privé à l’extérieur, mais il partage une série d’infrastructures communes, comme un jardin, une salle à manger ou une salle de jeux ou de détente pour les enfants. Tous les habitants sont donc responsables de la propriété et de l’entretien.
Ensemble mais séparés
Vivre ensemble, mais conserver son intimité. C’est le point de départ du cohousing.
Dans le cohousing, chaque occupant dispose de sa propre maison avec un petit espace privé à l’extérieur, mais il partage une série d’infrastructures communes, comme un jardin, une salle à manger ou une salle de jeux ou de détente pour les enfants. L’idéal dans une telle communauté est de créer un mix d’occupants, comme des familles avec enfants, couples, célibataires et personnes âgées. Vous obtenez ainsi une dynamique de groupe où chacun peut remplir un rôle.
Intimité préservée
Par rapport à d’autres formes de logement collectif, le cohousing garantit une limite claire entre votre logement privé et les espaces communs. Vous pouvez toujours vous retirer dans votre propre habitation lorsque vous en avez envie. Afin de garantir cette intimé, le nombre d’unités résidentielles est généralement limité dans un tel projet. Ainsi, chaque occupant reste pleinement impliqué dans la communauté. Une plus petite communauté est possible, mais il est alors plus difficile de prévoir des infrastructures communes.
De la vie communautaire à la résidence participative
Ce mode d’habitat, pourtant, est né il y a déjà tout juste cinquante ans, au Danemark. L’architecte Jan Gudmand-Hoyer définit alors le bofaellesskap (« communauté ») comme le chaînon manquant entre l’utopie et la maison mono-familiale. D’abord expériences de vie communautaire, ni petits villages ni simples copropriétés, les projets de co-housing essaiment en Europe du Nord et finalement aux Etats-Unis, dès la fin des années 1980, grâce à deux architectes ayant étudié au Danemark. Ceux-ci, proposant aujourd’hui des résidences participatives réservées à une clientèle fortunée, décrivent le co-habitat comme un simple projet de vie en commun dans un environnement plus pratique et plus social qu’à l’accoutumée. Les principes démocratiques sont “la” caractéristique commune aux projets immobiliers de co-housing : entre résidants, les décisions sont le plus souvent prises sur le mode du consensus.
Le succès du co-housing – y compris en France, où un réseau de professionnels s’est constitué au début des années 2010 – n’est pas dû en priorité à sa dimension communautaire, mais au fait qu’il apporte des « réponses pragmatiques à des besoins sociétaux (services du quotidien, économies d’argent ou d’énergie, accessibilité) ». Telle est la conclusion d’une vaste recension réalisée par l’urbaniste néerlandais Lidewij Tummers, de la Faculty of Architecture and the Built Environment de la TU Delft, sur plus de trente ans d’initiatives à l’échelle européenne. Aux Pays-Bas, Tummers est bien placé pour constater la très grande variété des projets d’habitat participatifs : il y observe de véritables éco-villages, des Collective Private Commissionings, adaptations des Baugruppen (« groupes de construction ») berlinois, néo-hippies et mettant l’architecte au cœur du projet, ou encore les plus répandus Centraal Wonen, formés par des associations de cinq à huit co-propriétaires mettant en commun cuisine et/ou jardin.
- Leur bien est vide moins souvent, ce qui évite les risques de cambriolage et de détérioration due à l’inoccupation des lieux.
- Avec le même budget, ils peuvent obtenir un bien d’une surface bien plus élevée et d’un standing bien meilleur en achetant à plusieurs par rapport à un achat seul.
Le co-housing attire non seulement des investisseurs, mais aussi de plus en plus de résidents.
Le cohousing est donc une pratique qui pourrait avoir un impact important sur le marché des résidences secondaires dans les années à venir.
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Publié le 24/10/2022 par
Dominique SANTI
On parle d'un cohousing lorsqu'au moins deux ménages habitent dans un bâtiment avec éventuellement un jardin en commun. Une formule de logement alternatif en plein essor. Un concept d’habitat situé entre la copropriété et le petit village, vient aussi bousculer la manière dont on planifie et construit des logements.